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22 novembre 2014

Carhaix. Une rue portera le nom de Rémi Fraisse

Sur proposition du maire, Christian Troadec, le conseil municipal de Carhaix se prononcera le lundi 17 novembre sur la dénomination d’une rue au nom de Rémi Fraisse. 
Par cet acte, l'équipe municipale souhaite "rendre hommage au manifestant et à l’étudiant pacifiste qui a perdu la vie lors de la manifestation contre le barrage de Sivens dans le Tarn". 
La rue qui portera le nom de Rémi Fraisse est une voie communale reliant le terrain de rugby de Poulriou au pont de Poulriou. "Cette voie, située sur la zone de loisirs de Kerampuil, est un endroit fréquenté par la jeunesse, c’est un lieu de passage des festivaliers lors des Vieilles Charrues. Rémi Fraisse était un militant de leur génération", explique Christian Troadec.


Tensions au sujet de la rue Rémi-Fraisse

Lundi soir, les élus ont validé la volonté de rendre hommage au jeune homme mort lors d'une manifestation dans le Tarn. Ils vont désormais demander son accord à la famille de Rémi Fraisse.

 Les élus socialistes de « Carhaix autrement », par la voix de Corinne Jégou-Braban, se sont abstenus, jugeant cette décision « prématurée » car intervenant « trois semaines après son décès et seulement une semaine après son inhumation ». Pour eux, la famille doit être consultée. « Elle semble vouloir se recueillir dans l'intimité. Nous devons respecter ce temps de deuil et de la douleur. Nous vous demandons de repousser cette délibération à une date qui respecterait le choix de la famille. » 

« Nous proposons l'adoption d'une rue Rémi-Fraisse, à Carhaix, tout en précisant que l'accord définitif doit venir de la famille », a répliqué le maire. « Pourquoi ne pas attendre ? », a interrogé Corinne Jégou-Braban. « Parce qu'il faut d'abord qu'il y ait une proposition du conseil municipal. La famille nous dira si elle accepte ou pas ». 

Matthieu Guillemot * a alors pris la parole pour dénoncer ce qu'il a qualifié de « mensonge d'État » à propos d'un manifestant « tué par un gouvernement se disant de gauche ». 
Il s'en est ensuite pris à Louis Rouzic en rappelant des propos tenus en mars dans l'Est Républicain. L'élu socialiste avait qualifié Matthieu Guillemot de « bras armé » de Christian Troadec. 

« Je rappelle à Louis Rouzic que les mots ont un sens. Et lorsqu'un militant écologiste de 21 ans meurt tué sous la responsabilité d'un gouvernement socialiste, j'invite Louis Rouzic à chercher les bras armés dans sa famille politique », a-t-il lancé avant de demander une minute de silence en la mémoire de Rémi Fraisse. 
Le maire a donné son accord et l'ensemble du conseil municipal s'est levé et a respecté cette minute de silence. 


© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix/conseil-premiers-vrais-debats-du-mandat-19-11-2014-10430282.php

22 mai 2013

Plusieurs députés PS pour le maintien de l’ouverture des magasins de bricolage le dimanche en Ile-de-France

AFP  le 21/05/2013
Plusieurs députés PS ont écrit au ministre du Travail Michel Sapin, lundi 20 mai 2013 pour lui demander le maintien de l'ouverture des magasins de bricolage le dimanche en Ile-de-France, a annoncé lundi Olivier Faure, élu (PS) de Seine-et-Marne.

24 février 2013

Une journée particulière au conseil général du Gard

Une assemblée d'élus coalisés PS, PC et Verts à la peine face à des grévistes et des antinucléaires !


L’ Assemblée départementale du Gard se  réunissait le 15 février pour débattre de ses orientations budgétaires.
Pendant que les élus se congratulaient mutuellement autour d’un petit-déjeuner-buffet, une bonne centaine de grévistes du Conseil Général, à l’appel de SUD et de la CGT, envahissait l’amphithéâtre où se tenait cette réunion.
L’arrivée, quelques minutes plus tard, de quelque 150 militants opposés au projet de surgénérateur Astrid à Marcoule, soutenu par le Conseil Général, faisait monter la pression dans une salle surchauffée...

Lire l'article complet sur le site du NPA 34, ainsi que les échos dans la presse et des archives toujours d'actualité…

20 février 2013

congrès du PCF : les municipales en ligne de mire


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Le 36e congrès du Parti communiste français a été ouvert par des salariéEs de la CGT d’ArcelorMittal, Petroplus, Virgin, Presstalis, Fralib, Sanofi… sur le thème de la convergence des luttes : « On lâche rien » ! Banderoles, drapeaux, discours suscitèrent l'enthousiasme des délégués, la suite ne fut pas à la hauteur…
«Rien ne serait plus dangereux que d’enjamber 2013. Des millions de citoyens qui ont voté pour le Front de gauche et des millions d’autres dont le suffrage s’est porté sur François Hollande sont en train de se demander comment agir pour ne pas perdre le fil du changement. C’est maintenant qu’il faut leur répondre. Si nous réussissons cette année à redonner de l’espoir et de l’énergie aux forces qui n’ont pas envie de se résigner, nous aborderons les échéances électorales dans un climat très différent. » a déclaré Pierre Laurent en introduisant les débats du congrès. L'année 2013 est décisive… pour préparer 2014 et les échéances électorales. S'exprimant juste avant lui pour accueillir le congrès, Didier Paillard, maire de Saint Denis – dernière ville de plus de 100 000 habitantEs gérée par le PC – a d'ailleurs tenu un vrai discours de campagne électorale…
Négociations électorales
En réalité, toute la politique de la direction du PC vise à créer le meilleur rapport de forces possible pour négocier avec le PS sa place dans les municipales. Son langage radical voudrait mordre sur l’électorat déçu du PS. C'est la stratégie de l'ensemble du Front de gauche, même si les rapports que le PC a déjà dans les municipalités ou les conseils régionaux avec le PS le rend plus prudent.
Force de proposition et non force d'opposition, la posture obéit à cette préoccupation. Elle est de plus en plus difficile à tenir. Les phrases radicales masquent une politique de plus en plus intégrée au système car incapable de rompre avec la majorité gouvernementale sociale-libérale. Là est bien la question clé que la direction du PC ne veut et ne peut trancher. La décision est prise, quant au fond, par l'appareil, les 8 800 éluEs municipaux, les 28 maires de communes de plus de 30 000 habitantEs, et les 50 maires de villes de 10 000 à 29 999 habitantEs. Tous, ou presque, élus grâce au PS !

Accords électoraux PC / PS


lundi 18 février 2013

Dans une interview récente, Claude Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale, conditionne les accords électoraux pour des listes communes de Gauche aux municipales de 2014, à la soumission des élus communistes aux choix gouvernementaux.