Déclaration du NPA concernant les élections sénatoriales dans la Vienne.

mardi 23 septembre 2014 par redac-npa86

Les élections sénatoriales du 28 septembre prochain vont se dérouler dans un climat de crise sociale et politique majeure. Alors que le gouvernement Valls II passe la vitesse supérieure pour détruire les acquis sociaux et faire la politique du MEDEF, nous souhaitons apporter notre point de vue sur cette échéance électorale.

Les sénatoriales sont des élections que nous jugeons non démocratiques. Elles ne concernent que les grands-électeurs, c’est-à-dire des élus plus des grands électeurs désignés par les élus suite à des élections dans certains conseils municipaux, comme à Poitiers.

Dans la Vienne, seulement 1185 grands-électeurs sur 304.924 électeurs vont décider
de qui seront les 2 prochains sénateurs du département. Le peuple est exclu de cette élection qui favorise le bipartisme et les accords d’appareils politiciens pour obtenir des places. Nous ne présentons donc pas de candidats aux sénatoriales.

Nous soutenons la liste PG-EELV, elle reprend des points que nous approuvons comme le refus du pacte de responsabilité, le refus de la réforme territoriale, la rupture avec l’austérité, l’augmentation des salaires et des retraites, le développement des services publics. Nous voulons construire une alternative à gauche du PS et notre élue et nos grands électeurs voteront pour la liste EELV-PG dans la continuité de notre liste Osons POITIERS aux municipales.

Cependant, ce vote ne sera pas un blanc-seing. Nous voulons rappeler à toutes et tous, y compris aux militants et candidats que nous soutenons, que la présentation de ce programme aux sénatoriales, s’il est intéressant, est loin d’être suffisant si nous voulons stopper l’offensive du patronat et du gouvernement, ainsi que la montée de l’extrême-droite.

C’est dans la rue et par la lutte qu’il faudra très vite nous organiser pour faire échouer cette politique de droite sans attendre les prochaines échéances électorales. C’est en tout cas la priorité que nous nous fixons pour construire