23 janvier 2014

Pour une évaluation (vraiment) scientifique de la vidéosurveillance

Par Laurent MUCCHIELLI -

17012014
Photo_zigazou76_dome_flickr.jpgDans le débat public, la « vidéoprotection » (désormais VP) est l’objet de deux légendes, qu’il faut préalablement mettre à distance si l’on prétend réaliser une évaluation scientifique. Une légende noire est produite par les opposants de principe qui dénoncent l’arrivée de big brother, une forme de « flicage » attentant gravement aux libertés publiques ainsi qu’à la vie privée. Une légende dorée est produite par les partisans de principe de la VP, qui célèbrent une technologie révolutionnant la lutte contre la délinquance, parce qu’elle permettrait de confronter les dénégations du délinquant à l’irréfutable preuve par l’image.
À distance de ces deux légendes, l’étude scientifique a pour but d’objectiver l’installation, le coût, l’utilisation et l’impact d’un dispositif, s’agissant ici des dispositifs de surveillance par caméras installées sur la voie publique. Au cours de l’année passée, nous avons mené une étude de terrain dans une commune de près de 19 000 habitants de la région Languedoc-Roussillon, qui dispose d’un dispositif de VP particulièrement opérationnel.

Illustration : zigazou76 - flickr - licence cc

Drogue : l’efficacité de la ZSP remise en cause à Saint-Ouen

Depuis deux mois et encore récemment samedi 18 janvier, des centaines d'habitants de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) se mobilisent pour obtenir la présence durable de renforts policiers dans la première zone de sécurité prioritaire de France. Exaspérés face au trafic de drogue minant continuellement leur quotidien, ils sont soutenus par la mairie et les bailleurs sociaux.


Une banderole « Je me bouge pour ma ville contre les trafics » est installée devant la mairie de Saint-Ouen depuis mi-janvier 2014.
Une banderole « Je me bouge pour ma ville
contre les trafics » est installée devant la
mairie de Saint-Ouen depuis mi-janvier 2014.
Ils étaient encore 400 à braver le froid ce samedi 18 janvier pour faire valoir leur « droit à la sécurité », devant la mairie de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Soit aussi nombreux que le 17 décembre dernier, lorsque deux cars d’habitants étaient allés porter une pétition [2]exigeant « la sécurité pour tous » au ministère de l’Intérieur.
La colère ne redescend pas parmi la population de cette banlieue populaire de près de 50 000 habitants, aux portes de Paris, où la délinquance quotidienne demeure faible… mais le taux d’homicide largement supérieur à la moyenne nationale.
Dans leur ligne de mire : l’efficacité, démentie selon eux, de la première zone de sécurité prioritaire (ZSP)installée en grande pompe par Manuel Valls en septembre 2012 [3].

22 janvier 2014

Des cantines scolaires avec des repas 100% bio et locaux, c’est possible ?


PAR 

15 janvier 2014

Le ministère de la Ville a signé le 14 janvier 2014 une convention-cadre avec l'Association des maires de France (AMF), entérinant ainsi plusieurs engagements avec les principaux acteurs de la politique de la Ville. Y sont réaffirmés l'intervention partenariale, le resserrement de la géographie prioritaire et la mobilisation du droit commun. Etat et élus locaux se sont également engagés à définir un schéma local de services aux publics d’ici à 2020, afin de mieux répondre aux besoins et aux attentes des habitants des quartiers populaires.

12 janvier 2014

20122013
manipulation_2.jpg
Quelques jours seulement après avoir fait un événement sur le thème de la délinquance des étrangers, d'une façon posant déjà des problèmes déontologiques et politiques assez évidents, l'ONDRP, l'AFP et la plupart des patrons des rédactions des médias parisiens récidivent en nous expliquant cette fois-ci que "17% des Français se sentent en insécurité", que ce "sentiment d'insécurité" est en augmentation et que cette augmentation est due à l'augmentation des cambriolages. L'ONDRP le dit d'un air très sérieux, et les médias le recopient bien sagement. Les choses sont pourtant beaucoup moins claires si l'on essaye d'être réellement sérieux. Pour au moins six raisons.
Par Laurent MUCCHIELLI 

Delanoe offre les amendes parisiennes à Vinci

dépénalisation du stationnement


voitures-gares-stationnement© Phovoir
En seconde lecture du projet de loi de modernisation de l’action publique, adopté le 12 décembre, l’Assemblée ne s’est pas contentée de confirmer l’engagement du Parlement pour la dépénalisation du stationnement, elle a également renforcé le caractère décentralisé de la gestion des redevances et amendes de stationnement. Une juridiction spécialisée chargée de traiter les contentieux sera également créée

dépénalisation du stationnement

11 janvier 2014

La politique écolibérale des transports de Chambéry métropole : l'heure des bilans !

Vert'libéraux
Depuis 2010, Henri Dupassieux, vice-président Europe-Ecologie-Les-Verts (EELV) aux transports de Chambéry métropole, a mis en place une nouvelle tarification des  bus fondée sur quatre principes :
  1. Une augmentation généralisée des tarifs, afin d’augmenter les recettes commerciales du Service des Transports de l’Agglomération Chambérienne (STAC).
de l'eau normande - par max b

Prix de l'eau : Chambéry métropole aura inventé la tarification anti-sociale !

Après avoir adopté un budget d'austérité, Chambéry métropole a décidé d'une nouvelle augmentation du prix de l'eau, qui se rajoute aux fortes augmentations déjà décidées les années précédentes.
Comme chacun pourra s'en rendre compte en lisant sa facture, le coût de l'eau a en effet considérablement augmenté ces dernières années dans l'agglomération chambérienne. En 2008, le prix d'une facture de 120 m3 par an, qui correspond à la consommation moyenne d'un foyer de 4 personnes, se montait ainsi à 322,44 euros. En 2014, la même consommation sera facturée 440,82 euros,

9 janvier 2014

Près d’un élu de la diversité sur deux victime, dans sa fonction, de propos racistes

AFP _ mercredi 8 janvier 2014



Près d'un élu local de la diversité sur deux (47%) déclare avoir été victime, en tant qu'élu, de propos racistes au cours des cinq dernières années, selon une étude conduite par le cabinet Solis publiée mardi 7 janvier.
Ces insultes racistes provenaient d’habitants de leur commune (51%), d’élus de leur propre conseil municipal (40%), de membres de leur entourage politique (34%) ou étaient relayées par des supports divers (12%) comme des lettres anonymes.

Les dossiers clés en 2014 pour les collectivités territoriales


La rédaction de « La Gazette » a sélectionné pour vous une quinzaine de grands dossiers. Fil rouge à nouveau cette année, la rigueur budgétaire, dont l’impact est sensiblement renforcé. En 2014, on entre concrètement dans la phase de réduction des dotations de l’Etat et la raréfaction de l’argent public va s’accentuer. Dans ce contexte, la modernisation de l’action publique (MAP) ressemble, même si elle s’en défend, de plus en plus à la RGPP, avec une dominante budgétaire croissante. Qu’il s’agisse de logement, de culture, de politiques sociales ou d’énergie, tout ne sera pas possible. Il faudra faire des choix…
VOIR LE DOSSIER

Marseille - Lettre ouverte des jeunes du parc Bellevue

Publié le 
Lettre ouverte des jeunes du parc Bellevue
Parfois les médias parlent de jeunes en perte de repères, nous décrivant comme des personnes ayant fait un choix de vie négatif. Le choix de la facilité, de l'argent malhonnête, ou de l'oisiveté. Certains politiques nous désigne à la vindicte populaire et font de nous des parasites, des moins que rien, niant nos droits, nos aspirations tout en se foutant de notre humanité.
Car oui, et n'en déplaise à certains, nous sommes des jeunes d'un quartiers populaire de Marseille et cela nous le revendiquons comme une fierté et non comme un stigmate !