26 mars 2015

PPP - Isabelle Balkany éclaboussée par l'affaire du collège

Le parquet de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre X pour des soupçons de favoritisme concernant la reconstruction du collège Georges-Pompidou.

Valérie Mahaut | 26 Mars 2015, le ParisienIsabelle Balkany n'est pas nommément visée, mais c'est bien elle, en tant que vice-présidente du conseil général jusqu'en 2011, qui est concernée par l'affaire de la rénovation du collège Georges-Pompidou, à Courbevoie. Depuis un an, un juge d'instruction de Nanterre enquête sur le marché de reconstruction de cet établissement scolaire, selon une information de Mediapart.

24 mars 2015

Paris à tout prix : stratégies et trajectoires résidentielles de ménages pauvres

Yannick Henrio   24 mars 2015, 09:04

Les travaux sur les dynamiques et les évolutions affectant les grandes villes, particulièrement la « gentrification », ont tendance à présenter comme une évidence ou un simple constat le départ des habitants pauvres vers la banlieue ou la périphérie lointaine face à l’arrivée de nouvelles populations appartenant aux catégories sociales supérieures. Rares sont ceux qui abordent les stratégies de résistances[1].  Pourtant les ménages pauvres soucieux de trouver un logement et de se maintenir dans une ville qui semble vouloir les chasser, multiplient les démarches auprès des institutions, des collectivités locales, des services sociaux et même des « politiques » pour obtenir un logement social, allant jusqu’à s’engager dans des associations. 

C’est ce que révèle notre étude[2] sur des ménages pauvres et majoritairement d’origine étrangère inscrits au sein d’une association, Comité Actions Logement, située dans le 18e arrondissement de Paris, au cœur même d’une capitale au prise avec une vive spéculation qui entraîne des changements profonds, dans la morphologie et la démographie des lieux. 
Animateur au sein de cette association, j’ai pu rencontrer et interroger ces ménages, socialement défavorisés et pauvres, qui ne peuvent ni accéder à la propriété, ni à un logement convenable dans le parc privé adapté à leur composition familiale, et ne parviennent pas à obtenir un logement social bien qu’ils répondent aux critères prioritaires d’attribution. Ils vivent dans des conditions insupportables ; hébergés chez un proche ou un tiers, à l’hôtel, dans des logements insalubres ou indécents, en suroccupation, dans des logements qui engloutissent plus du tiers de leurs revenus, ou occupent un logement par nécessité, sans droit ni titre, en sous-location ou location informelle (bail oral, faux bail, etc.).
Comment ces ménages subissant les effets d’un processus de « gentrification » arrivent-ils à se maintenir et se reloger dans Paris, dans les quartiers considérés comme populaires (18e, 19e, 20e 13e) ? Comment se “débrouillent-ils”, quels moyens mobilisent-ils pour trouver un hébergement ou un logement et que sont-ils prêt à supporter pour se maintenir sur place ou obtenir un logement social leur permettant de rester vivre dans Paris intra-muros ?  Enfin, de quel poids pèse l’adhésion à une association dans l’atteinte de cet objectif ? 


23 mars 2015

Le Grand Paris vu par Libé : l’art d’aménager le "débat"


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« À nous le Grand Paris ! » C’était le titre grandiloquent d’une journée organisée au 104 par le grand quotidien d’information. Présenté comme un « débat public », cette opération publicitaire a donné la parole à ceux pour qui le "Grand Paris" n’est plus un débat depuis très longtemps... Politiques et experts intéressés (architectes, urbanistes, entrepreneurs) ont logiquement monopolisé la parole. Quant aux futurs "aménagés", public ignare, ils étaient invités à écouter sagement…
Dans le sillage des "forums Libération", organisés depuis quelques années dans plusieurs villes en manque de respectabilité, le quotidien, sauvé de la faillite par le patron de Numericable Patrick Drahi en juin dernier, organisait — en façade – une journée de "débats publics" sur le thème du Grand Paris.

20 mars 2015

Grigny pense ses plaies

Jeunes et galères de logement : près de 3/4 des 18-30 ans concernés

Publié le  • la Gazette  • 

De nombreux "Tanguy" ou des 18-30 ans contraints de rester chez papa-maman? Une enquête publiée mardi révèle que sept jeunes sur dix ont déjà été confrontés à des difficultés d'accès au logement, les obligeant parfois à renoncer à des achats de première nécessité.
Parmi les presque trois quarts de jeunes concernés par les difficultés d’accès au logement, 29% des jeunes n’ont eu d’autre solution que de rester chez leurs parents, 26% ne peut louer faute de moyens, et plus d’un jeune sur dix s’est retrouvé sans logement ou en situation précaire, selon un sondage réalisé par l’Afev, l’observatoire de la jeunesse solidaire(1). Un quart d’entre eux a dû sacrifier le budget santé ou alimentation pour pouvoir payer le loyer.

Le PPP du musée Camille Claudel épinglé par la Cour des Comptes

Tarif des cantines à Paris : le préfet change d’avis

Publié le  • la Gazette  • 

Le préfet de Paris Jean Daubigny, qui avait demandé mi-février à la mairie de Paris de revoir à la baisse les tarifs de ses cantines scolaires, a finalement changé d'avis, selon un courrier obtenu ce jeudi 19 mars par l'AFP.
Le préfet avait estimé le 16 février que la nouvelle grille tarifaire de la Ville contrevenait à la réglementation dans 18 caisses des écoles sur 20, dans la mesure où le « prix de revient réel des repas (y était) inférieur au montant qui serait acquitté par les familles » payant le tarif le plus élevé.
La Ville avait répliqué en expliquant que le prix de revient des repas pour les caisses des écoles ne couvrait pas la totalité du coût pour la ville, puisqu’il fallait y ajouter les charges directement supportées par la mairie (personnel qui surveille les enfants, achat et entretien du gros matériel de cuisine, aménagements d’hygiènes et de sécurité, et entretien du bâtiment notamment).
Dans un courrier daté du 12 mars, le préfet, qui avait été saisi par la présidente du groupe UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, se rend finalement aux arguments de la Ville.
Le Conseil de Paris a adopté en décembre une nouvelle grille tarifaire pour plusieurs services publics (cantines, conservatoires, activités périscolaires payantes, centres d’animation), qui crée deux nouvelles tranches au-delà de la tranche supérieure actuelle de 7.500 euros, pour les foyers gagnant plus de 10.000 et plus de 15.000 euros par mois.

13 mars 2015

Le renchérissement des logements creuse les inégalités entre communes, en Ile-de-France



Le Monde.fr | 23.01.2015 | Par Isabelle Rey-Lefebvre


La région parisienne concentre à la fois les communes les plus riches de France, comme les arrondissements de l’ouest de Paris et le cœur des Hauts-de-Seine, et les plus pauvres majoritairement situées en Seine-Saint-Denis. Et entre 2001 et 2011, les disparités entre elles se sont accentuées, constate l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (IAU-IDF), dans une étude publiée en septembre 2013. En cause, la cherté des logements et l’évolution des revenus.
Les différences de richesse et de patrimoine sont de plus en plus inscrites sur le territoire, avec des quartiers qui se spécialisent dans l’accueil des riches et d’autres dans celui des pauvres et des immigrés. L’IAU-IDF a ainsi classé les 1 300 communes franciliennes en neuf catégories selon les revenus de leurs habitants.

les annonces du Comité interministériel pour l'égalité et la citoyenneté

Le logement aux premières loges du plan pour l’égalité et la citoyenneté

Publié le  •  • Par  • la Gazette
© Flickr CC by sa Alexandre Prévot
Les acteurs du logement et de la politique de la ville sont globalement d'accord avec les annonces du Comité interministériel pour l'égalité et la citoyenneté de ce vendredi 6 mars. Tous attendent désormais de rentrer dans la mise en œuvre concrète et précise des mesures.
« Passer des paroles aux actes ! » : c’est un peu le message envoyé par les acteurs du logement et de la politique de la ville, qui ont fait de multiples contributions pour la préparation du catalogue de mesures, volontaristes mais disparates, présenté ce vendredi 6 mars par le gouvernement.