Publié le • la Gazette avec l'AFP •
Le préfet de Paris Jean Daubigny, qui avait demandé mi-février à la mairie de Paris de revoir à la baisse les tarifs de ses cantines scolaires, a finalement changé d'avis, selon un courrier obtenu ce jeudi 19 mars par l'AFP.
Le préfet avait estimé le 16 février que la nouvelle grille tarifaire de la Ville contrevenait à la réglementation dans 18 caisses des écoles sur 20, dans la mesure où le « prix de revient réel des repas (y était) inférieur au montant qui serait acquitté par les familles » payant le tarif le plus élevé.
La Ville avait répliqué en expliquant que le prix de revient des repas pour les caisses des écoles ne couvrait pas la totalité du coût pour la ville, puisqu’il fallait y ajouter les charges directement supportées par la mairie (personnel qui surveille les enfants, achat et entretien du gros matériel de cuisine, aménagements d’hygiènes et de sécurité, et entretien du bâtiment notamment).
Dans un courrier daté du 12 mars, le préfet, qui avait été saisi par la présidente du groupe UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, se rend finalement aux arguments de la Ville.
Le Conseil de Paris a adopté en décembre une nouvelle grille tarifaire pour plusieurs services publics (cantines, conservatoires, activités périscolaires payantes, centres d’animation), qui crée deux nouvelles tranches au-delà de la tranche supérieure actuelle de 7.500 euros, pour les foyers gagnant plus de 10.000 et plus de 15.000 euros par mois.
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