Yannick Henrio 24 mars 2015, 09:04
Les travaux sur les dynamiques et les évolutions affectant les grandes villes, particulièrement la « gentrification », ont tendance à présenter comme une évidence ou un simple constat le départ des habitants pauvres vers la banlieue ou la périphérie lointaine face à l’arrivée de nouvelles populations appartenant aux catégories sociales supérieures. Rares sont ceux qui abordent les stratégies de résistances[1]. Pourtant les ménages pauvres soucieux de trouver un logement et de se maintenir dans une ville qui semble vouloir les chasser, multiplient les démarches auprès des institutions, des collectivités locales, des services sociaux et même des « politiques » pour obtenir un logement social, allant jusqu’à s’engager dans des associations.
C’est ce que révèle notre étude[2] sur des ménages pauvres et majoritairement d’origine étrangère inscrits au sein d’une association, Comité Actions Logement, située dans le 18e arrondissement de Paris, au cœur même d’une capitale au prise avec une vive spéculation qui entraîne des changements profonds, dans la morphologie et la démographie des lieux.
Animateur au sein de cette association, j’ai pu rencontrer et interroger ces ménages, socialement défavorisés et pauvres, qui ne peuvent ni accéder à la propriété, ni à un logement convenable dans le parc privé adapté à leur composition familiale, et ne parviennent pas à obtenir un logement social bien qu’ils répondent aux critères prioritaires d’attribution. Ils vivent dans des conditions insupportables ; hébergés chez un proche ou un tiers, à l’hôtel, dans des logements insalubres ou indécents, en suroccupation, dans des logements qui engloutissent plus du tiers de leurs revenus, ou occupent un logement par nécessité, sans droit ni titre, en sous-location ou location informelle (bail oral, faux bail, etc.).
Comment ces ménages subissant les effets d’un processus de « gentrification » arrivent-ils à se maintenir et se reloger dans Paris, dans les quartiers considérés comme populaires (18e, 19e, 20e 13e) ? Comment se “débrouillent-ils”, quels moyens mobilisent-ils pour trouver un hébergement ou un logement et que sont-ils prêt à supporter pour se maintenir sur place ou obtenir un logement social leur permettant de rester vivre dans Paris intra-muros ? Enfin, de quel poids pèse l’adhésion à une association dans l’atteinte de cet objectif ?
Adhérer à une association…
Lors de leur adhésion, les 425 ménages étudiés en 2012 avaient en moyenne déjà quatre ans et demi d’attente et de renouvellement de demande HLM. Leur recherche de logement initiale date souvent de bien plus longtemps encore, car ces ménages essentiellement d’origine étrangère ont du d’abord obtenir leur titre de séjour et régulariser leur situation administrative avant de pouvoir effectuer leur 1ère demande de logement social. I
ls ne s’inscrivent donc pas dans une association « spontanément ». Ils utilisent d’abord tous les moyens, services sociaux, services du logement et autres institutions. Ainsi, les demandes de logement auprès de la mairie de Paris, sollicitée par 85 % des ménages, constituent clairement la filière « générale ». Certaines personnes s’adressent aussi directement aux organismes HLM (19 %) ou à la préfecture (11 %). A peine 2 % ont déposé leur demande auprès d’un travailleur social ou d’une assistante sociale et moins de 1 % auprès d’une association[3]. La démarche consistant à s’adresser à l’association s’inscrit donc dans un continuum. C’est ce que confirme cette étude fondée à partir des dossiers et données biographiques des adhérents de l’association CAL. Les informations collectées et inscrites dans les dossiers des adhérents mettent en évidence toutes les démarches entreprises par les ménages auprès des institutions chargées de l’aide au logement. Ces informations sont confirmées par l’observation lors des permanences d’accueil de l’association et surtout par les entretiens réalisés pour cette étude.
Enfin, aux dossiers papiers contenant les documents administratifs des adhérents (les courriers, les formulaires…etc.) s’ajoute l’utilisation des notes rédigées et actualisées au grès du passage des ménages qui informent régulièrement l’association d’événements ou de situations nouvelles ceci jusqu’à l’obtention d’un logement.
L’association apparaît pour les ménages être un moyen de dénouer leur situation, de faire accélérer l’avancement de dossiers à la fois par l’aide directe qu’elle leur apporte, mais aussi comme témoin de situations qu’elle peut dénoncer auprès des institutions. Car les ménages qui s’inscrivent sont demandeurs de logement social depuis plusieurs années, durée souvent supérieure à la moyenne et anormalement longue, bien qu’ils vivent dans des conditions et des situations qui justifient un relogement rapide.
Compte tenu de l’état du marché du logement à Paris, ces ménages ne cherchent plus à se loger dans le parc locatif privé conscients des obstacles matériels et de la discrimination qui les mettent systématiquement hors jeu. Considérant qu’ils ne trouveront pas de logement adapté à leurs revenus et à la taille de leur famille (en 2013 le prix du m2 dans le logement privé à Paris est en moyenne supérieur à 23€)[4], ils se satisfont temporairement d’un logement plus petit dont le prix unitaire est moins élevé malgré un prix au m2 bien supérieur à la moyenne. Certains pratiquent aussi la colocation ou la sous location[5] (Fijalkow, 2013).
Ce sont ces situations et la volonté de rester au centre de l’agglomération parisienne qui les conduit à terme à solliciter le CAL. »
...pour faire valoir une demande très centrée sur Paris
Malgré des conditions de logement très difficiles, les ménages étudiés, et aujourd’hui relogés, ont exprimé des exigences précises, notamment n’être relogés « que » sur Paris (68% des demandes exprimées) ou Paris et proche banlieue (dans 95% des cas). Pourtant, en faisant le choix de Paris et en désignant des arrondissements précis les ménages savent que le temps d’attente pour une proposition de logement sera plus long. Les services sociaux comme les associations d’aide les informent clairement des conséquences de ce choix au regard de l’offre de logements. Ils rappellent notamment que Paris ne compte qu’une offre de logement satisfaite pour dix demandes (en 2011, on compte 12 210 attributions pour plus de 126 000 demandes de Parisiens et de non Parisiens[6]). Faire le choix de Paris n’est donc pas anodin puisque cela implique pour certains de vivre encore plusieurs années dans des conditions souvent très difficiles.
En outre, de façon récurrente des ménages refusent des propositions de logement à la surprise des services sociaux comme des associations. Pour l’expliquer, notre étude montre que les parcours des ménages, de leur arrivée à Paris jusqu’à leur relogement, sont extrêmement contraints. Contraints par leur situation sociale, leurs revenus modestes et souvent des contrats de travail précaires liés à des emplois peu valorisés (femme de ménage, aide à domicile, manœuvre, agent d’entretien…etc.), contraints par les problèmes de régularisation et de renouvellement de titres de séjours. Contraints par des difficultés à répondre aux critères très précis des dossiers de demande de logement, par la difficulté à maîtriser la langue française, sans oublier les discriminations liées aux noms d’origine, à la couleur de peau et aux tenues vestimentaires. Enfin, même si l’administration dépositaire des demandes de logement permet d’indiquer lors de la demande les arrondissements choisis par ordre de préférence, les ménages découvrent leur future adresse de logement en même temps qu’ils reçoivent la proposition de logement. Cela est encore plus vrai pour les propositions de logement obtenues par le biais du DALO.
Le choix du refus
Les refus sont alors la réponse des ménages au fait de ne pas avoir été réellement associés aux décisions et au choix de leur relogement. En effet, dès leur arrivée à Paris où ils ont été contraints de se loger dans de mauvaises conditions, jusqu’au relogement qui leur est proposé, les ménages ont plus souvent subi que choisi. En outre, les ménages savent qu’ils resteront longtemps dans le logement qui leur sera attribué, souvent jusqu’à la fin de leur vie. Leur vigilance sur la qualité et la situation géographique du logement qui leur est proposé n’en est que plus grande. Pour beaucoup le seul « choix » qui s’offre à eux est donc le refus de la proposition de logement.
Si les exigences et les refus exprimés par les ménages sont acceptés par l’administration quand ils sont liés à des critères reconnus officiellement (distance et temps de trajet pour rallier son lieu de travail - surtout en ayant des horaires très matinaux ou tardifs -, souhait de vouloir maintenir et scolariser ses enfants dans des écoles parisiennes (supposées avoir meilleures réputations), accès à des services de santé pour des soins spécifiques…etc.), d’autres critères importants pour les ménages ne sont pas entendus et pris en compte. C’est le cas des difficultés à renouveler leur titre de séjour en dehors de Paris. Or, ces démarches demandent beaucoup de temps et d’énergie, un retard dans la mise à jour de certains papiers peut vite prendre une dimension dramatique et entrainer un non renouvellement de titre de séjour ou des complications.
Les ménages utilisent donc ce « choix » du refus : lorsqu’on leur propose la banlieue, lorsque le logement proposé est trop éloigné de l’idéal qu’ils souhaitaient, pour avoir une autre proposition dans un autre quartier et, finalement, pour pouvoir choisir parmi d’autres propositions qui leur seront faites suite à ce refus. Certains ménages vont même parfois jusqu’à émettre plusieurs refus. Cette posture peut aussi exprimer une volonté face à des institutions qui les ont fait attendre pendant des années sans les ménager en leur imposant sans cesse des démarches administratives. Elle exprime la volonté de « garder la tête haute » et vient signifier qu’ils ne sont pas contraints de se soumettre, qu’ils ne sont pas prêts à accepter n’importe quel logement sous prétexte qu’ils sont pauvres et majoritairement d’origine étrangère. Elle réaffirme leur dignité et leur volonté d’être reconnus comme citoyens à part entière. Même s’il faut encore endurer une période plus où moins longue de mal-logement, l’important est d’être relogé à Paris, et ces ménages sont prêts à payer le prix de cette attente pour y rester.
A la recherche d’une centralité relationnelle
La volonté d’habiter Paris des ménages pauvres et d’origine étrangère du 18e, rejoint celle des ménages des classes moyennes supérieures[7]. Cependant, les premiers sont dans un modèle de parcours résidentiel de type « immigrationnel », qui a peu évolué depuis la dernière enquête « Mobilité géographique et insertion des immigrés » réalisée par l’INED[8] en 1992.
Dans le 18e arrondissement, l’immigration en provenance des pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne ne s’est jamais arrêtée et elle participe toujours à la définition du quartier. Mais la centralité incarnée par Paris, fort prégnante dans les entretiens, ne concerne pas seulement les quartiers d’immigration : tout quartier ou arrondissement habité par ces familles est perçu comme central par le simple fait d’être situé dans Paris. L’impression de centralité renvoie souvent à la proximité d’amis et à des lieux fréquentés et des quartiers historiquement connus pour accueillir les immigrés. Le fait d’habiter Paris dans un quartier où l’on croise des visages familiers rassure et donne une impression de centralité protectrice[9], comme à la Goutte d’Or (Paris18e) où les immigrés représentent 37 % de la population[10].
Conclusion
Notre étude montre que les ménages pauvres, bien qu’ils soient mal-logés et discriminés, ne font pas que subir passivement leur situation. Tous, avec plus ou moins de réussite, ont fait et font des démarches afin d’obtenir un logement décent et à loyer accessible. Face au peu de marge de décision qui leur est laissée, voire à l’impossibilité qui leur est faite de prendre part à des décisions qui engagent pourtant leur vie et leur carrière urbaine, ils parviennent à faire du refus de proposition de logement un moyen de « reprendre la main », et de décider de leur avenir. Loin de ne faire que subir un mouvement de gentrification qui vise à les déloger, ces ménages, avec des moyens certes modestes, résistent, notamment en s’appuyant sur des structures communautaires ou en adhérant à des organisations collectives qui augmentent leur chance de rester dans Paris et d’obtenir un logement social à loyer abordable.
Certes, ces stratégies ne constituent pas une opposition unifiée pour affronter la vague de gentrification[11]. Néanmoins, cette volonté de rester dans leur quartier et leur ville nous conduit à réinterroger les forces intervenant dans la construction et la recomposition des villes. Cette approche nouvelle dans la perception des quartiers populaires (et de leurs résidents) qui met à jour des façons d’habiter en opposition aux tendances d’uniformisation et de genrification des villes mobilise aujourd’hui chercheurs[12] et institutions.
Dans cette objectif un travail de thèse est engagé[13] afin d’étudier les résistances et les ressorts de ménages pauvres d’origine étrangère à Paris au sein de quartiers historiquement lieux d’accueil des migrants. Cette démarche rejoint et participe du questionnement du programme de recherche « Rester en ville »[14]dont l’hypothèse de départ se pose ainsi: « alors que l’on décrit volontiers la métropolisation comme une dynamique d’homogénéisation sociale et spatiale des centres anciens populaires transformés par une gentrification qui ne laisserait place à aucune autre réalité, nous postulons que ces espaces ont encore un rôle et une place bien spécifique dans le processus de métropolisation ».
Bibliographie
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Yannick Henrio est doctorant en sociologie de l’Université de Paris 8 Saint-Denis, Ecole Doctorale en Sciences Sociales - ED 401 et de l’UMR CNRS 7218 LAVUE Laboratoire Architecture, Ville, Urbanisme, Environnement. Titulaire d’une bourse de la Caisse Nationale des Allocations Familiales il réalise sa thèse sur les trajectoires des ménages pauvres d’origine étrangère à Paris.
Il s’appuie pour ce travail sur son expérience de terrain au sein d’une association Comité Actions Logement dans laquelle il milite depuis plus de 10 ans. Il participe en outre au programme de recherche « Rester en ville » résistance et résilience de la ville ordinaire dans quatre quartiers de villes capitales : Paris, Lisbonne, Bruxelles, Vienne, LAVUE-PUCA (2014-2016)
[1] Colin Giraud, « Paris gentrifié : les élites contre le peuple ? », Métropolitiques, 20 décembre 2013. URL : http://www.metropolitiques.eu/Paris-gentrifie-les-elites-contre.html
[2] Yannick Henrio ; Paris à tout prix ! Etudes des trajectoires résidentielles de ménages pauvres dans Paris ; Mémoire de Master 2, sous la direction de Claire Levy-Vroelant, 2013.
[3] Dietrich-Ragon Pascale, « Qui rêve du logement social ? », Sociologie, 2013/1 Vol. 4, p. 19-42.
[4] L’accès au logement social à Paris ; APUR, septembre 2012, page 25.
[5] Yankel FIJALKOW, « La « crise du logement » n’est pas (seulement) celle qu’on croit », Métropolitiques, 17 juin 2013. URL : http://www.metropolitiques.eu/La-crise-du-logement-n-est-pas.html
[6] L’accès au logement social à Paris ; APUR, septembre 2012, page 46.
[7] Sophie CORBILLÉ ; Paris Bourgeoise Paris Bohème, La ruée vers l’Est ; ed. PUF 2013. Idem : je pense que les ref devraient aller en biblio.
[8] Mobilité géographique et insertion des immigrés, http://www.ined.fr/enquetes/Presentations/fr/IE0184P_fr.pdf
[9] Marie CHABROL, « Qui sont « les Africains de Château Rouge » ?. Usages et usagers d’une centralité commerciale immigrée à Paris », Métropolitiques, 6 mars 2013. URL : http://www.metropolitiques.eu/Qui-sont-les-Africains-de-Chateau.html
[10] Insee Ile-de-France à la page n° 376 - Novembre 2011
[11] Anne CLERVAL, Paris sans le peuple : La gentrification de la capitale ; Paris, La Découverte, 2013, 254 p.
[12] Agnès DEBOULET et al. , « Introduction », in Villes internationales, La Découverte, 2007, p. 7-28. Saskia SASSEN La globalisation : Une sociologie « A Sociology of Globalization », Gallimard, coll. « NRF Essais », 2009, 348 p.
[13] Projet de thèse, Résistances et ressorts affinitaires dans la ville ; Yannick Henrio sous la direction de Claire Levy-Vroelant Université de Paris 8.
[14] Programme de recherche « Rester en ville » résistance et résilience de la ville ordinaire dans quatre quartiers de villes capitales : Paris, Lisbonne, Bruxelles, Vienne, LAVUE-PUCA (2014-2016) coordination Claire Lévy Vroelant et Yankel Fijalkow.
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