AFP | Publié le 16/05/2013
L'association Robin des Toits a dénoncé mercredi 15 mai 2013, dans un courrier adressé à une vingtaine de parlementaires, la façon dont sont conduits les travaux du comité issu du Grenelle des ondes chargé d'évaluer la possibilité d'une réduction de la puissance des antennes-relais de téléphonie mobile alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en 2011 les ondes comme potentiellement cancérigènes.
« Il nous apparaît que l’objectif est de disqualifier le seuil d’expérimentation de 0,6 volt/mètre », considéré comme un « seuil de précaution » sanitaire par l’association,
écrit Robin des Toits à des députés et sénateurs parmi lesquels figurent l’ex-ministre Nathalie Kosciuscko-Morizet et l’ex-secrétaire d’Etat à l’Ecologie Chantal Jouanno.
Né en 2009 du Grenelle des ondes, le Copil, comité réunissant l’Etat, les opérateurs de téléphonie, les élus locaux et les associations, est chargé d’ « étudier la faisabilité d’une réduction de l’exposition du public aux ondes » et d’évaluer l’impact de cet éventuel abaissement sur la « qualité du service », rappelle l’agence. Les conclusions de ces expérimentations lancées il y a trois ans sont attendues d’ici fin juin, a-t-on dit à l’Agence nationale des fréquences (ANFR), pilote des opérations.
multiplier les antennes pour abaisser les émissions radios - Les travaux consistent à simuler par ordinateur, pour sept villes de tailles différentes (dont Paris 14e, Grenoble ou Courbevoie), un abaissement de la puissance des antennes-relais existantes pour garantir une exposition maximale de 0,6 v/m puis à calculer le nombre d’antennes qu’il faudrait rajouter pour retrouver la qualité de couverture initiale. A Paris 14e, un tel seuil limite de 0,6 V/m nécessiterait « au moins trois » fois plus d’antennes, et à Grand-Champ (Morbihan), « au moins quatre » fois plus, affirme-t-on à l’ANFR. Celle-ci rappelle qu’il y a déjà 50.000 à 60.000 antennes-relais de téléphonie mobile en France.
Pour Robin des Toits, cependant, l’ANFR a récemment introduit de nouveaux critères et souhaite « modifier les résultats d’une expérimentation pourtant déjà menée à Grenoble avec l’assentiment général ». L’association en appelle à « un arbitrage » des parlementaires: « On souhaite qu’ils remettent au clair les règles du jeu », a dit à l’AFP le porte-parole de l’association, Etienne Cendrier.
Les opérateurs s’appuient sur le dernier avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), datant de 2009, pour écarter tout danger. L’Anses doit actualiser cet avis d’ici l’été.
écrit Robin des Toits à des députés et sénateurs parmi lesquels figurent l’ex-ministre Nathalie Kosciuscko-Morizet et l’ex-secrétaire d’Etat à l’Ecologie Chantal Jouanno.
Né en 2009 du Grenelle des ondes, le Copil, comité réunissant l’Etat, les opérateurs de téléphonie, les élus locaux et les associations, est chargé d’ « étudier la faisabilité d’une réduction de l’exposition du public aux ondes » et d’évaluer l’impact de cet éventuel abaissement sur la « qualité du service », rappelle l’agence. Les conclusions de ces expérimentations lancées il y a trois ans sont attendues d’ici fin juin, a-t-on dit à l’Agence nationale des fréquences (ANFR), pilote des opérations.
multiplier les antennes pour abaisser les émissions radios - Les travaux consistent à simuler par ordinateur, pour sept villes de tailles différentes (dont Paris 14e, Grenoble ou Courbevoie), un abaissement de la puissance des antennes-relais existantes pour garantir une exposition maximale de 0,6 v/m puis à calculer le nombre d’antennes qu’il faudrait rajouter pour retrouver la qualité de couverture initiale. A Paris 14e, un tel seuil limite de 0,6 V/m nécessiterait « au moins trois » fois plus d’antennes, et à Grand-Champ (Morbihan), « au moins quatre » fois plus, affirme-t-on à l’ANFR. Celle-ci rappelle qu’il y a déjà 50.000 à 60.000 antennes-relais de téléphonie mobile en France.
Pour Robin des Toits, cependant, l’ANFR a récemment introduit de nouveaux critères et souhaite « modifier les résultats d’une expérimentation pourtant déjà menée à Grenoble avec l’assentiment général ». L’association en appelle à « un arbitrage » des parlementaires: « On souhaite qu’ils remettent au clair les règles du jeu », a dit à l’AFP le porte-parole de l’association, Etienne Cendrier.
Les opérateurs s’appuient sur le dernier avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), datant de 2009, pour écarter tout danger. L’Anses doit actualiser cet avis d’ici l’été.
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