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Prix de l'eau : Chambéry métropole aura inventé la tarification anti-sociale !
Par Laurent le samedi 11 janvier 2014, 16h48 - Lien permanent
Après avoir adopté un budget d'austérité, Chambéry métropole a décidé d'une nouvelle augmentation du prix de l'eau, qui se rajoute aux fortes augmentations déjà décidées les années précédentes.
Comme chacun pourra s'en rendre compte en lisant sa facture, le coût de l'eau a en effet considérablement augmenté ces dernières années dans l'agglomération chambérienne. En 2008, le prix d'une facture de 120 m3 par an, qui correspond à la consommation moyenne d'un foyer de 4 personnes, se montait ainsi à 322,44 euros. En 2014, la même consommation sera facturée 440,82 euros,
ce qui signifie que pour une famille de taille moyenne le coût de l'eau aura augmenté de 36,7 % en seulement 6 ans, dans un contexte pourtant marqué par une stagnation des salaires.
Le résultat de cette politique est simple : de plus en plus de familles modestes ne parviennent plus à payer leurs factures, ce qui entraîne une forte augmentation des impayés. Beaucoup d'autres sont contraintes à restreindre leur consommation, ce qui s'est traduit par une forte baisse de la demande. Alors que la population de l'agglomération consommait 7,2 millions de m3 d'eau il y a une dizaine d'années, elle ne consomme plus guère aujourd'hui que 6,5 millions de m3, ce qui amène Chambéry métropole à compenser cette baisse de la consommation par une augmentation du tarif unitaire du m3. L'agglomération est ainsi entrée dans une spirale de hausse des prix et de diminution de la consommation qui se fait au détriment des familles les plus modestes.
La situation des usagers les plus modestes a de surcroît été fortement aggravée par la création en 2010 d'une nouvelle tarification, qui s'est en particulier traduite par la création d'un abonnement. En conséquence, la nouvelle facturation a l'étonnante particularité de permettre aux plus gros consommateurs de devenir les plus petits payeurs. Ainsi, un foyer qui n'utilise que 30 m2 par an, ce qui est de plus en plus le cas des petits retraités ou des RMIStes qui restreignent au maximum leur consommation d'eau, paiera en 2014 le m3 d'eau au prix de 4,14 euros. En revanche, un ménage qui dispose d'une piscine privée et dont la consommation se monte à 200 m3 par an, paiera en 2014 le m3 d'eau au prix de 3,61 euros.
Faire payer le riche plus que le pauvre, il fallait y penser et Chambéry métropole l'aura donc fait ! Au moment où de nombreuses agglomérations ont mis en place des tarifications sociales, qui permettent de faire payer davantage ceux qui ont de hauts revenus ou encore ceux qui consomment excessivement, en disposant par exemple d'une piscine privative, la gauche plurielle aura ainsi inventé à Chambéry un nouveau concept : celui de la tarification anti-sociale !
Comme chacun pourra s'en rendre compte en lisant sa facture, le coût de l'eau a en effet considérablement augmenté ces dernières années dans l'agglomération chambérienne. En 2008, le prix d'une facture de 120 m3 par an, qui correspond à la consommation moyenne d'un foyer de 4 personnes, se montait ainsi à 322,44 euros. En 2014, la même consommation sera facturée 440,82 euros,
ce qui signifie que pour une famille de taille moyenne le coût de l'eau aura augmenté de 36,7 % en seulement 6 ans, dans un contexte pourtant marqué par une stagnation des salaires.
Le résultat de cette politique est simple : de plus en plus de familles modestes ne parviennent plus à payer leurs factures, ce qui entraîne une forte augmentation des impayés. Beaucoup d'autres sont contraintes à restreindre leur consommation, ce qui s'est traduit par une forte baisse de la demande. Alors que la population de l'agglomération consommait 7,2 millions de m3 d'eau il y a une dizaine d'années, elle ne consomme plus guère aujourd'hui que 6,5 millions de m3, ce qui amène Chambéry métropole à compenser cette baisse de la consommation par une augmentation du tarif unitaire du m3. L'agglomération est ainsi entrée dans une spirale de hausse des prix et de diminution de la consommation qui se fait au détriment des familles les plus modestes.
La situation des usagers les plus modestes a de surcroît été fortement aggravée par la création en 2010 d'une nouvelle tarification, qui s'est en particulier traduite par la création d'un abonnement. En conséquence, la nouvelle facturation a l'étonnante particularité de permettre aux plus gros consommateurs de devenir les plus petits payeurs. Ainsi, un foyer qui n'utilise que 30 m2 par an, ce qui est de plus en plus le cas des petits retraités ou des RMIStes qui restreignent au maximum leur consommation d'eau, paiera en 2014 le m3 d'eau au prix de 4,14 euros. En revanche, un ménage qui dispose d'une piscine privée et dont la consommation se monte à 200 m3 par an, paiera en 2014 le m3 d'eau au prix de 3,61 euros.
Faire payer le riche plus que le pauvre, il fallait y penser et Chambéry métropole l'aura donc fait ! Au moment où de nombreuses agglomérations ont mis en place des tarifications sociales, qui permettent de faire payer davantage ceux qui ont de hauts revenus ou encore ceux qui consomment excessivement, en disposant par exemple d'une piscine privative, la gauche plurielle aura ainsi inventé à Chambéry un nouveau concept : celui de la tarification anti-sociale !
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