Pour une évaluation (vraiment) scientifique de la vidéosurveillance
Par Laurent MUCCHIELLI -
17012014
Dans le débat public, la « vidéoprotection » (désormais VP) est l’objet de deux légendes, qu’il faut préalablement mettre à distance si l’on prétend réaliser une évaluation scientifique. Une légende noire est produite par les opposants de principe qui dénoncent l’arrivée de big brother, une forme de « flicage » attentant gravement aux libertés publiques ainsi qu’à la vie privée. Une légende dorée est produite par les partisans de principe de la VP, qui célèbrent une technologie révolutionnant la lutte contre la délinquance, parce qu’elle permettrait de confronter les dénégations du délinquant à l’irréfutable preuve par l’image.
À distance de ces deux légendes, l’étude scientifique a pour but d’objectiver l’installation, le coût, l’utilisation et l’impact d’un dispositif, s’agissant ici des dispositifs de surveillance par caméras installées sur la voie publique. Au cours de l’année passée, nous avons mené une étude de terrain dans une commune de près de 19 000 habitants de la région Languedoc-Roussillon, qui dispose d’un dispositif de VP particulièrement opérationnel.
Illustration : zigazou76 - flickr - licence cc
À distance de ces deux légendes, l’étude scientifique a pour but d’objectiver l’installation, le coût, l’utilisation et l’impact d’un dispositif, s’agissant ici des dispositifs de surveillance par caméras installées sur la voie publique. Au cours de l’année passée, nous avons mené une étude de terrain dans une commune de près de 19 000 habitants de la région Languedoc-Roussillon, qui dispose d’un dispositif de VP particulièrement opérationnel.
Illustration : zigazou76 - flickr - licence cc
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