Éboueurs, balayeurs, chauffeurs, agents de tri et de traitement des déchets étaient invités à participer lundi 12 mai à un mouvement national reconductible pour réclamer notamment une meilleure prise en compte de la pénibilité.
Eboueur au Mans. (JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP) |
« 5 ANS ET DEMI D’ESPÉRANCE DE VIE EN MOINS »
« Tout le monde s’accorde à dire que ces métiers sont pénibles et peu gratifiants, mais ils sont essentiels au bien-être de tous », explique Baptiste Talbot, de la fédération CGT des Services Publics cosignatrice du préavis de grève. Or, « ces missions se font au détriment de la santé de nos collègues ».
Ce syndicat, majoritaire dans la filière, rappelle qu’une étude a montré que les professionnels de la branche ont « 5 ans et demi d’espérance de vie en moins » que les cadres ou les administratifs. Il réclame « un départ en retraite anticipé de 5 à 10 ans selon l’exposition », une « réduction du temps de travail pour les travaux insalubres » ainsi qu’une « revalorisation salariale ».
Selon la CGT, qui espère être reçue au ministère du Travail dans la journée, la filière compte 35 000 agents dans le public et autant dans le privé. Pour la première fois, le mouvement mobilise à la fois les salariés du privé et les agents publics.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire