L’accord est basé sur une appréciation commune de la politique du gouvernement Hollande qui, dans la continuité de celle de Sarkozy, sert les intérêts exclusifs des riches détenteurs de capitaux. Notre objectif commun est de combattre les politiques d’austérité mises en œuvre à l’échelle nationale comme leurs déclinaisons locales. Nous voulons affirmer ensemble l’existence sur Évry d’une alternative politique, une gauche des solidarités, une gauche démocratique, pour la défense des intérêts et des droits de toute la population.
Cette initiative est d’autant plus importante que Manuel Valls entend faire de la ville dont il reste conseiller municipal un terrain d’expérimentation pour une politique destinée à servir son ambition présidentielle. On en connaît déjà les ingrédients essentiels : une démagogie sécuritaire et xénophobe, dont le dernier exemple a été ses propos révoltants contre les Roms. Mais il compte appuyer celle-ci, pour démontrer sa prétendue efficacité, sur la vitrine sociale que serait Évry — il en a été maire de 2001 à 2012 —, en faisant en sorte que la liste conduite par son successeur, Chouat, et sur laquelle il serait candidat, obtienne un score comparable aux 70 % qu’il avait réalisés en 2008. Mais il n’y a pas grand monde qui soit dupe, comme l’avait montré d’ailleurs la très forte abstention à l’élection de 2008.
Cette initiative est d’autant plus importante que Manuel Valls entend faire de la ville dont il reste conseiller municipal un terrain d’expérimentation pour une politique destinée à servir son ambition présidentielle. On en connaît déjà les ingrédients essentiels : une démagogie sécuritaire et xénophobe, dont le dernier exemple a été ses propos révoltants contre les Roms. Mais il compte appuyer celle-ci, pour démontrer sa prétendue efficacité, sur la vitrine sociale que serait Évry — il en a été maire de 2001 à 2012 —, en faisant en sorte que la liste conduite par son successeur, Chouat, et sur laquelle il serait candidat, obtienne un score comparable aux 70 % qu’il avait réalisés en 2008. Mais il n’y a pas grand monde qui soit dupe, comme l’avait montré d’ailleurs la très forte abstention à l’élection de 2008.
Libéralisme sauce Valls
À Évry, comme dans toutes les grandes villes ouvrières, la majorité municipale conduite par le PS et dont fait partie le PCF mène depuis des années une politique libérale : privatisations non dites à travers les délégations de service public ou des partenariats public-privé comme celui du Centre hospitalier sud-francilien, devenu un véritable gouffre financier ; subventions à des entreprises qui n’ont pas embauché pour autant à coups d’exonérations fiscales ou d’un prix bradé pour le mètre carré ; dégradation des services publics alors que dans le même temps la vidéo-surveillance est généralisée et la police municipale, armée, omniprésente ; mise en place de la réforme des rythmes scolaires au mépris de l’opposition des enseignants et des parents d’élèves. Des quartiers ont été restructurés, des immeubles d’habitation détruits pour plus de « mixité sociale » mais cela ne change rien au fait qu’Évry est une ville populaire dont la population subit le chômage, la dégradation du pouvoir d’achat et de son cadre de vie quotidien, la galère des transports.
Comme nous l’avons précisé dans notre communiqué commun, « Ainsi, le NPA et le PG d’Évry s’engagent à construire et à soutenir pour les municipales de mars 2014 une liste unitaire :
– afin de promouvoir une politique de rupture avec les politiques d’austérité antisociales,
– afin de soutenir les résistances et défendre les revendications de ceux et celles qui luttent.
Nous appelons toutes les forces politiques, sociales, associatives, tous les habitants d’Évry disposés à agir contre les politiques d’austérité et le libéralisme, à construire ensemble cette liste. »
À Évry, comme dans toutes les grandes villes ouvrières, la majorité municipale conduite par le PS et dont fait partie le PCF mène depuis des années une politique libérale : privatisations non dites à travers les délégations de service public ou des partenariats public-privé comme celui du Centre hospitalier sud-francilien, devenu un véritable gouffre financier ; subventions à des entreprises qui n’ont pas embauché pour autant à coups d’exonérations fiscales ou d’un prix bradé pour le mètre carré ; dégradation des services publics alors que dans le même temps la vidéo-surveillance est généralisée et la police municipale, armée, omniprésente ; mise en place de la réforme des rythmes scolaires au mépris de l’opposition des enseignants et des parents d’élèves. Des quartiers ont été restructurés, des immeubles d’habitation détruits pour plus de « mixité sociale » mais cela ne change rien au fait qu’Évry est une ville populaire dont la population subit le chômage, la dégradation du pouvoir d’achat et de son cadre de vie quotidien, la galère des transports.
Comme nous l’avons précisé dans notre communiqué commun, « Ainsi, le NPA et le PG d’Évry s’engagent à construire et à soutenir pour les municipales de mars 2014 une liste unitaire :
– afin de promouvoir une politique de rupture avec les politiques d’austérité antisociales,
– afin de soutenir les résistances et défendre les revendications de ceux et celles qui luttent.
Nous appelons toutes les forces politiques, sociales, associatives, tous les habitants d’Évry disposés à agir contre les politiques d’austérité et le libéralisme, à construire ensemble cette liste. »
Correspondant
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