AFP | le 11/03/2013
François Hollande réaffirme que l'accès à la santé est "un droit fondamental" et que personne en France ne doit se trouver à plus de 30 minutes d'un service d'urgence, dans un entretien au Bien Public lundi 11 mars 2013 à l'occasion de sa visite à Dijon.
“L’accès de tous à la santé est un droit fondamental”, déclare le président de la République dans cet entretien [1]également publié dans les autres titres du groupe de presse Ebra.
“Contre les déserts médicaux, des mesures fortes ont été prises”, assure-t-il : “Les praticiens sont incités par une aide financière mensuelle à s’installer sur les territoires les plus fragiles. Et la création des maisons de santé est encouragée pour permettre aux professionnels de travailler en équipe, dans des locaux partagés”.
“Enfin, l’hôpital public, en liaison avec les médecins de ville, doit assurer l’accueil en urgence dans un délai qui ne peut pas excéder 30 minutes”, poursuit le chef de l’Etat.
Il avait déjà repris cette promesse de campagne en octobre 2012, à l’occasion d’un drame survenu sur une autoroute du sud-ouest, quand une femme enceinte en route vers la maternité avait perdu l’enfant qu’elle portait.
Efforts financiers - Dans cet entretien, où il veut rassurer sur l’offre de services publics malgré les efforts financiers exigés de l’administration et des collectivités locales, François Hollande réaffirme aussi son objectif d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année.
Au rayon des outils pour relancer l’économie, il fait de nouveau la promotion de la Banque publique d’investissement (BPI) et annonce que “le soutien au bâtiment va être amplifié dans les prochains jours”, sans plus de précisions.
A la question de savoir quelles sont ses trois plus grandes préoccupations aujourd’hui, il répond: “La lutte contre le chômage, la compétitivité de nos entreprises et le financement de nos retraites”.
Et les trois mots qu’il choisit pour décrire le début de son quinquennat sont “la constance”, “l’endurance” et “l’espérance”.
François Hollande réaffirme que l'accès à la santé est "un droit fondamental" et que personne en France ne doit se trouver à plus de 30 minutes d'un service d'urgence, dans un entretien au Bien Public lundi 11 mars 2013 à l'occasion de sa visite à Dijon.
“L’accès de tous à la santé est un droit fondamental”, déclare le président de la République dans cet entretien [1]également publié dans les autres titres du groupe de presse Ebra.
“Contre les déserts médicaux, des mesures fortes ont été prises”, assure-t-il : “Les praticiens sont incités par une aide financière mensuelle à s’installer sur les territoires les plus fragiles. Et la création des maisons de santé est encouragée pour permettre aux professionnels de travailler en équipe, dans des locaux partagés”.
“Enfin, l’hôpital public, en liaison avec les médecins de ville, doit assurer l’accueil en urgence dans un délai qui ne peut pas excéder 30 minutes”, poursuit le chef de l’Etat.
Il avait déjà repris cette promesse de campagne en octobre 2012, à l’occasion d’un drame survenu sur une autoroute du sud-ouest, quand une femme enceinte en route vers la maternité avait perdu l’enfant qu’elle portait.
Efforts financiers - Dans cet entretien, où il veut rassurer sur l’offre de services publics malgré les efforts financiers exigés de l’administration et des collectivités locales, François Hollande réaffirme aussi son objectif d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année.
Au rayon des outils pour relancer l’économie, il fait de nouveau la promotion de la Banque publique d’investissement (BPI) et annonce que “le soutien au bâtiment va être amplifié dans les prochains jours”, sans plus de précisions.
A la question de savoir quelles sont ses trois plus grandes préoccupations aujourd’hui, il répond: “La lutte contre le chômage, la compétitivité de nos entreprises et le financement de nos retraites”.
Et les trois mots qu’il choisit pour décrire le début de son quinquennat sont “la constance”, “l’endurance” et “l’espérance”.
Marisol Touraine promet des “propositions concrètes” pour les urgences avant octobre
La ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé dimanche un vaste examen à venir des urgences hospitalières qui devrait se solder par des mesures d’ici à octobre prochain.
“Je veux que l’ensemble des services d’urgence aient été examinés et que des propositions concrètes d’organisation aient été faites avant octobre prochain”, a dit la ministre au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
“Je le dis très clairement, c’est un engagement que je prends”, a-t-elle assuré, sans toutefois préciser les conditions de cet examen.
Alors que l’exaspération monte dans certains services d’urgences hospitalières débordés, comme à Roubaix dont la chef avait choisi de démissionner le mois dernier pour protester contre le sous-effectif, la ministre a relativisé la situation: “Ne réduisons pas les 650 services d’urgences à quelques-uns dans lesquels il y a des difficultés”, a-t-elle dit.
Elle a notamment évoqué le problème particulier de l’orientation des patients, alors que des urgences ne savent souvent pas vers quelles structures les diriger une fois les soins terminés, notamment les personnes âgées.
“Dans quelques mois seront mis en place des lits qui seront dédiés à l’accueil des personnes âgées sortant des urgences”, a-t-elle annoncé, sans plus de détail là non plus.
“Avec ce mécanisme-là, l’organisation devrait être améliorée”, a-t-elle affirmé.
“Je veux que l’ensemble des services d’urgence aient été examinés et que des propositions concrètes d’organisation aient été faites avant octobre prochain”, a dit la ministre au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
“Je le dis très clairement, c’est un engagement que je prends”, a-t-elle assuré, sans toutefois préciser les conditions de cet examen.
Alors que l’exaspération monte dans certains services d’urgences hospitalières débordés, comme à Roubaix dont la chef avait choisi de démissionner le mois dernier pour protester contre le sous-effectif, la ministre a relativisé la situation: “Ne réduisons pas les 650 services d’urgences à quelques-uns dans lesquels il y a des difficultés”, a-t-elle dit.
Elle a notamment évoqué le problème particulier de l’orientation des patients, alors que des urgences ne savent souvent pas vers quelles structures les diriger une fois les soins terminés, notamment les personnes âgées.
“Dans quelques mois seront mis en place des lits qui seront dédiés à l’accueil des personnes âgées sortant des urgences”, a-t-elle annoncé, sans plus de détail là non plus.
“Avec ce mécanisme-là, l’organisation devrait être améliorée”, a-t-elle affirmé.
POUR ALLER PLUS LOIN
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire