28 juin 2013

banlieues discriminées / en chiffres

  • Le taux de chômage dans les ZUS s’établissait à 22,7% en 2011, contre 9,4% dans les territoires hors ZUS, soit un taux près de 2,5 fois supérieur.
    La crise de l’emploi a également davantage touché les ZUS : entre 2008 et 2011, le taux de chômage y est passé de 16,7 % à 22,7 %, alors qu’il augmentait de 7,6 % à 9,4 % dans leurs agglomérations.
  • Le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans résidant en ZUS a atteint 40,4% en 2011, contre 21,6% dans les agglomérations comprenant une ZUS.
    A niveau de diplôme équivalent, les taux de chômage en ZUS sont toujours, au moins, 2 fois supérieures à ceux du reste du territoire.
Si le taux de chômage en ZUS est particulièrement élevé, c’est notamment du fait des caractéristiques de la population qui y réside :
  • 42% des actifs de 15 à 64 ans résidant en ZUS sont sans diplôme (ou titulaires seulement du brevet) contre 22% dans les territoires hors ZUS
  • 18% des actifs de 15 à 64 ans résidant en ZUS ont un diplôme au moins égal à Bac+2contre 33% dans sur le reste du territoire.
  • Les moins de 30 ans représentent 37,7% de la population en ZUS, contre 31,2% hors ZUS.
    16% des résidents en ZUS ont moins de 26 ans, contre 12% sur le reste du territoire.
  • Les personnes d’origine immigrée représentent 29,2% de la population en ZUS, contre 10,2% dans les territoires hors ZUS.
  • La part des personnes vivant sous le seuil de pauvreté (964 euros mensuels) est de 36,1% en ZUS, soit 2,9 fois plus que dans leurs agglomérations.

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